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1944 - Pays d'auge Aout
1944 - Pays d'auge
Le dernier bastion allemand
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| L'Occupation |
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Alors qu'un grand nombre de Français cherchent à avoir le moins de contacts possibles avec l'occupant, les rapports entre civils et soldats sont pourtant bien réels et fréquents, notamment lors du cantonnement et du ravitaillement des troupes allemandes.
Pays d’Auge : Terre de villégiature
Le Pays d’Auge servait de base arrière aux troupes allemandes qui venaient s’y détendre après avoir servi sur la cote. Quotidiennement les allemands faisaient des exercices : marches, tirs, manœuvres … Installation d’hôpitaux … de centres de ravitaillement (nourriture, carburant, munitions). Ils s’approvisionnaient sur place (ordres de réquisition) et appréciaient les produits régionaux. (Témoignage vidéo Albert Prodhomme)
Contraintes
Réquisitions
Des rapports humains
Témoignage vidéo Albert Prodhomme ; L'occupation à l'Hôtellerie Faroult
Témoignage vidéo Bernard Potiron : L'Hôpital au Hameau Perré
Témoignage vidéo de Pierre Grandvalet à propos du départ des derniers occupants allemands de Boisjos.
Résistance
De 1941 à 1943, la montée en puissance de la Résistance s'est faite progressivement : des militants communistes, suite à l’attaque de l’URSS par la Wehmacht, de nombreux immigrés, suite aux rafles de Juifs en 1942, d'autres, suite à l ’invasion de la Zone Sud par l’Armée Allemande et à l’instauration du STO en 1943.
Au 15 octobre 1943, on dénombre 6281 résistants en Basse Normandie dont 3350 dans l’Orne, au 1° juin 1944, 7021 et 3750. L’importance des réseaux dans l’Orne s’explique par la couverture forestière qui favorise les caches et justifie la demande à Londres de quantités importantes de matériel.
Plusieurs mouvements interviendront dans le sud Pays d'Auge, notament la section FFCI de l'OCM fondée en Juin 1943 à Vimoutiers et le mouvement Vengeance de Trun.
Résistance à Vimoutiers fondée en juin 1943 comme section F.F.C.I. (Forces Françaises Combattantes de l'Intérieur) : Elle se compose de 56 hommes divisés en dix groupes (liste nominative manuscrite).
Actes de résistance
Après l'instauration du STO, la campagne est peuplée de réfractaires. Tous les cultivateurs les cachaient comme travailleurs agricoles … malgré les contrôles de la Gestapo.
Les premiers actes de la Résistance furent la fabrication de fausses cartes d'identité qui permirent à des jeunes gens d'éviter la déportation.
Les résistants distribuent également les journaux clandestins.
Mais aussi, des collaborateurs…
Certes en nombre limité, mais toujours dangereux … car animés par des intentions plus ou moins intéressées : 26 mouvements dans l’Orne, liste d’adhérents recherchés par la sécurité militaire, car susceptibles de nuire.
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